Reconnaissance aux pompiers
Nous finissions le repas de midi.
J'allais préparer le café,
quand j'entends un grand bruit.
Je reviens en vitesse dans la salle à manger
et je vois mon mari allongé par terre,
mais en pleine connaissance:
Il me dit: J'ai fait tombé la pomme,
J'ai voulu la ramasser et j'ai glissé
de la chaise.
"ce n'était ni la pomme d'Eve
ni celle d'Adam"
Image du net
Cependant, le problème était là,
bien présent
Je n'arrivais pas à l'aider à se relever,
et tous les efforts qu'il faisait pour
s'accrocher aux chaises que je lui mettais
Lui enlevaient les forces car c'était une
période où il avait besoin d'oxygène.
et l'appareil à oxygène était bien trop lourd
pour que malgré tous mes efforts je le
rapproche de lui, et je voyai qu'il faiblissait.
Je lui ai mis un coussin sous la tête et
J'ai téléphoné aux pompiers qui sont
venus tout de suite,
Dés que j'ai entendu leur "claxon"
Je suis déscendu pour leur ouvrir le portail
et n'ayant pas beaucoup d'équilibre
en me retournant pour leur montrer
le chemin "Patatra" c'est moi qui m'étale
Ils étaient trois et celui qui était derrière
moi a pu ralentir ma chute et m'éviter
de cogner la tête contre le goudron.
Ils ont plaisanté gentiment et m'ont
fait rire ce qui a un peu soulager
mon angoisse en pensant à mon mari.
Pour celà, Merci messieurs
Les pompiers.
J'ai admiré votre présence d'esprit,
quant pendant la prise de la tension,
et celle de l'examen pour l'oxygéne
l'un d'entre eux prenait contact
avec le SAMU et donnait l'évolution
de la tension et de l'oxygène qui
remontaient lentement, pendant
que les deux autres réinstallaient
avec précaution, mon mari sur son
fauteuil, et le rebranchait à l'appareil
d'oxygène. "Pas besoin de le transporter
à l'hopital" dit le SAMU, tout allait
mieux et mon mari reprenait des forces.
Pour celà, Merci messieurs
Les pompiers
Mais vos interventions ne s'arrêtent
pas là.
Quelques jours après, vers 2 heures
du matin, voilà que mon mari tombe
du lit et évidemment impossible de
se relever. Il me dit qu'il a glissé.
J'essaie vainement de l'aider: je
n'ai pas assez de force et je m'épuise
car il n'a pas le souffle pour faire
des efforts, alors j'ai fait appel à vous.
Vous étiez aussi trois et vous l'avez
remis sur le lit et fait l'examen de
son état coeur, tension et oxygéne.
Vous avez attendu un petit moment
pour voir s'il réagissait bien.
Et vous êtes reparti.
Vers 6, 7heures, rechute. Que
dois-je faire? C'est le même scénario!
Je n'en peux plus et lui est malheureux
Je vous rappelle!
Et vous arrivez aussi rapidement
et comme l'équipe de la nuit
vous refaites un examen de son état.
Et je vous demande de l'aider
à s'installer sur son fauteuil,
près de l'appareil à oxygéne.
qui était dans la salle de séjour.
Ce que vous faites gentiment.
Pour tout celà, Merci
messieurs les pompiers.
Image du net
Vous les merités bien ces palmes
Blogueurs (euses) qui lisez ces lignes
vous vous demandez peut-être:
pourquoi tant d'histoire pour un fait
banal: ce n'était pas un feu,
ce n'était pas un accident de montagne,
ni de la mer et ces hommes courageux
n'étaient pas en danger de mort.
Seulement, voilà pour nous:
ils furent la réponse rapide de mon
SOS intérieur car je redoutais le pire
pour mon mari cardiaque et diabétique.
Leur gentillesse, leur amabilité,
leur calme souriant nous ont tout
de suite réconforté.
Tout ceci, c'est passé aux environs
de janvier et février.
Et, si j'ai tardé à l'écrire c'est que
j'ai eu aussi des ennuis de santé.
Messieurs les pompiers
Geneviève GIL-MAUREL